Edito

De mon passé de journaliste, j'ai gardé le goût des investigations et des découvertes. Je connais bien la ville de Vienne qui vit à l'ombre de Lyon mais qui, pourtant, est d'une richesse passée et présente. Ce sont mes découvertes à Vienne et dans le pays viennois que je veux partager sur ce blog mais aussi mes coups de cœur ou mes coups de gueule.

La ligne est ouverte pour que vous fassiez aussi les chroniqueurs.

Hélène Lancey Martel

samedi 31 octobre 2015

▷ "The Lobster": SF intello comme je l'aime

Un film primé à Cannes ("The Lobster", soit Le Homard, en français, a obtenu le Prix du Jury) ne peut jamais être vraiment mauvais. Mais, il peut plus ou moins plaire et là, soyons francs, "The Lobster" ne fera sûrement pas l'unanimité. En premier lieu, je dirais qu'il faut aimer la SF. Par, parenthèse, ce n'est pas mon cas, mais j'ai aimé le film... Allez comprendre! Encore que...
Il faut, en effet, tout de même ajouter, qu'un de mes films fétiches est "Galactica".
En clair, si vous êtes hermétique à la SF, passez votre chemin. Mais, si vous aimez vous retrouver plongé dans un monde futuriste avec de drôles de règles, un bon scénario, d'excellents acteurs (Colin Farrell, pas sexy au passage, pour deux sous, dans le film, Rachel Weisz, épatante, Léa Seydoux, toujours aussi ambiguë, etc), une musique au top et des prises de vue nickel, le film de Yorgos Lanthimos (Grèce, France, GB) est pour vous. Au passage, je ne connaissais pas du tout ce réalisateur avant (nul n'est parfait!).



 Le pitch

Haro sur les célibataires qui ont 40 jours pour trouver chaussure à leur pied, ou être transformés en l'animal de leur choix. Notre héros a choisi le homard (d'où le titre du film)...
Faute d'avoir trouvé l'âme-sœur, Colin Farrell s'échappe pour rejoindre Les Solitaires, guère plus tolérants, soit dit en passant. 
Pourquoi j'ai aimé vraiment ce film ? Car c'est une magnifique histoire d'amour dans le fond et très originale dans la forme. Un tout: une ambiance, un ton, une philosophie, de l'imagination. Bref pour moi du vrai cinéma.
Entre les indices 10 à 50, je lui octroie sans hésiter un indice 40.
Et j'ajouterais que, comme "Galactica", il pourrait bien devenir un film-culte dans son genre. 

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