Edito

De mon passé de journaliste, j'ai gardé le goût des investigations et des découvertes. Je connais bien la ville de Vienne qui vit à l'ombre de Lyon mais qui, pourtant, est d'une richesse passée et présente. Ce sont mes découvertes à Vienne et dans le pays viennois que je veux partager sur ce blog mais aussi mes coups de cœur ou mes coups de gueule.

La ligne est ouverte pour que vous fassiez aussi les chroniqueurs.

Hélène Lancey Martel

dimanche 25 octobre 2015

▷ L'homme irrationnel : bof ...

Je suis quand même allée voir "L'homme irrationnel " de Woody Allen, deux fois. 
La première, j'avais sommeil, certes, mais je me suis endormie tout le long du film.... Réveillée par la séance finale, il faut bien le dire, renversante, à tous points de vue.
Face à certaines critiques, plus qu'élogieuses, je suis donc retournée le voir, avec double expresso et vitamine C.


Pas de problème, Les interprètes, dont Joaquin Phoenix et Emma Stone, sont parfaits. Il y a un scénario: un enseignant en philosophie, déprimé, trouve un sens à sa vie en commettant un meurtre. 
Mais, que diable, on a l'impression que Woody Allen nous montre qu'il a bien dans sa  bibliothèque un coin avec Heidegger, Sartre etc. Bon, ok, Woody Allen connait ses grands classiques. Mais à part ça? Certes, il nous sert une histoire qui se suit sans trop d'ennui. Mais avec un recul à minima.
Emma Stone (nouvelle égérie de Woody Allen, semble-t-il, après Scarlett Johansson) nous guide tout au long du film avec ce qu'il faut de fraîcheur.
Joaquin Phoenix joue à la perfection l'homme torturé. Et puis.... Rien. J'ai cherché, désespérément, la philosophie personnelle de Woody Allen qu'il avait si bien exprimée dans "Moonlight in Paris". On cherche la petite étincelle de magie, l'ironie si drôle du réalisateur et... il faut attendre la dernière scène ! Certes, ce n'est pas un mauvais film mais, franchement, Woody Allen nous a habitués à mieux.
Sur un indice de 10 à 50, cela vaut un 30. Pas plus.  

1 commentaire:

  1. Bonjour Hélène,
    J'ai beaucoup aimé votre analyse du film de Woody Allen. Bien que je ne me sois pas endormie, j'ai trouvé bien des longueurs et la fin ne m'a pas renversée (elle était bien trop prévisible). Que de faciles ficelles ! Un survol philosophique qui conjugue superficialité et pseudo exhibition de notions à l'arrachée, une situation prétexte très légère pour nous convaincre de la place du hasard qui nous sauve (le désir de rendre justice à une inconnue privée de ses enfants), un professeur très peu convaincant dans la 1ère partie du film... J'aime beaucoup Woody Allen et je ne l'ai pas retrouvé ici. Quel dommage.
    La seule ironie peut-être est dans la question et sa réponse cynique : faut-il tuer pour exister ?
    Un grand merci pour votre blog salutaire et au vif de l’actualité.

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