Edito

De mon passé de journaliste, j'ai gardé le goût des investigations et des découvertes. Je connais bien la ville de Vienne qui vit à l'ombre de Lyon mais qui, pourtant, est d'une richesse passée et présente. Ce sont mes découvertes à Vienne et dans le pays viennois que je veux partager sur ce blog mais aussi mes coups de cœur ou mes coups de gueule.

La ligne est ouverte pour que vous fassiez aussi les chroniqueurs.

Hélène Lancey Martel

lundi 26 octobre 2015

▷ Le royaume des cieux n'attend pas


Vite, vite, allez, allez au "Coin des Anges"! Le ciel n'attend pas. 
En l'occurrence, l'exposition sur Jacques Denis Pilliard, au cloître de Saint-André-le-Bas, ne sera bientôt plus visible... Et vous regretterez de ne pas l'avoir vue.
Il a fallu 6 mois à Virginie, Elsa et Michèle (conservatrices des musées de Vienne) pour réaliser cette exposition, qui a le grand mérite de mettre sous les projecteurs, un peintre viennois, jusque-là enfoui (totalement ou presque) dans les archives du musée des Beaux-Arts de Vienne.
Jacques Denis Pilliard est né à Vienne, en 1811, et décédé en 1898. Un peintre académique et religieux, loin de l'impressionnisme, du cubisme et de tous les ismes.

 Il va passer la majeure partie de sa vie à Rome. Un grand dessinateur pour des œuvres souvent d'envergure, comme des fresques pour des plafonds de chapelle.
Il se forme à Vienne, puis aux Beaux-Arts de Lyon.
C'est seulement dans les années 1980 que l'on s'intéresse, à nouveau, à ces peintres restés dans une lignée "classique".

Un peintre à (re)découvrir

Une affaire de spécialistes d'abord, donc, mais qui ne tarde pas à toucher le grand public.
Aussi, lorsqu'à Vienne les conservatrices s'amusent à farfouiller dans le fonds ancien, il y a environ un an, on prête l'oreille.
Premier intérêt, donc, de cette expo: redécouvrir un dessin et une peinture ignorée, voire méprisée jusqu'à nos jours.
Deuxième intérêt de l'expo: montrer au public de grands dessins inédits, de 3 à 6 m de longueur ou largeur. Des esquisses du plafond d'une chapelle, en Italie, bien cachés à Vienne. On a sorti les moins fragiles, et reproduit, grandeur nature, les plus fragiles.
Ainsi, on peut voir actuellement à Saint-André, 6 dessins originaux, grand format, ainsi que plusieurs reproductions, soit une quarantaine de dessins inédits.
Mais, l'exposition montre aussi un certain nombre de peintures et d'esquisses à l'huile.
De plus, une vingtaine de dessins ont été prêtés par l'Institution Robin qui était, à l'époque, un lieu d'enseignement religieux.
Pour cette expo, le musée de Grenoble a, également, prêté deux toiles et un dessin.
Grâce à un particulier est, aussi, exposé un carnet de voyage.
Enfin pour l'occasion, quatre œuvres du musée de Vienne ont été restaurées.
Jusqu'au 1er novembre, l'exposition est visible tous les jours, sauf le lundi, de 9h30 à 13h et de 14h à 18h. A compter du 1/11,  les horaires d'ouverture changent: du mardi au vendredi, de 9h30 à 12h30 et de 14h à 17h. Les samedis et dimanches, de 13h30 à 17h30. Faut-il rappeler que les musées de Vienne sont gratuits, pour les moins de 18 ans.

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