Edito

De mon passé de journaliste, j'ai gardé le goût des investigations et des découvertes. Je connais bien la ville de Vienne qui vit à l'ombre de Lyon mais qui, pourtant, est d'une richesse passée et présente. Ce sont mes découvertes à Vienne et dans le pays viennois que je veux partager sur ce blog mais aussi mes coups de cœur ou mes coups de gueule.

La ligne est ouverte pour que vous fassiez aussi les chroniqueurs.

Hélène Lancey Martel

dimanche 25 octobre 2015

▷ Mon roi: mon choix

Que n'a-t-on entendu sur Maïwenn et son nouveau film "Mon roi", pour lequel Emmanuelle Bercot a obtenu le prix d'interprétation féminine au dernier festival de Cannes . "La réalisatrice se contente de peu, commence tout et finit rien, ne fait pas du cinéma mais des coups pour être présente à Cannes", et j'en passe.

 Qu'on se le dise, je ne suis pas une cinéphile avertie, en ce sens que je suis totalement ignare en matière de champ, contre-champ, travelling etc. Bref, je n'ai pas un œil de professionnelle. Simplement, celui de quelqu'un qui adore être dans une salle obscure pour voir et entendre une belle histoire.
Avec "Mon roi",  je n'ai pas vu le temps passer (l'affaire dure quand même 2h04) alors que le scénario est hyper-simple : l'histoire d'un couple qui finit par se séparer.
Pas original, mais tellement bien joué par Vincent Cassel et Emmanuelle Bercot. Avec Maïwenn, cette histoire, vieille comme le monde, trouve la tonicité de notre époque. On est entre la comédie et la tragédie sans tomber, jamais, dans un pathos de mauvais aloi.
Les flash-backs sont particulièrement bien  amenés. Rien n'est pesant dans ce film, pourtant, au fond, assez sombre. Certains trouvent que Maïwenn survole, butine, surfe sur la facilité. Pas moi. Parce que, précisément, j'aime cette manière d'aller à la surface pour mieux plonger dans les drames les plus existentiels.

Mon indice pour ce film est de 40. A savoir, à voir.  

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