Edito

De mon passé de journaliste, j'ai gardé le goût des investigations et des découvertes. Je connais bien la ville de Vienne qui vit à l'ombre de Lyon mais qui, pourtant, est d'une richesse passée et présente. Ce sont mes découvertes à Vienne et dans le pays viennois que je veux partager sur ce blog mais aussi mes coups de cœur ou mes coups de gueule.

La ligne est ouverte pour que vous fassiez aussi les chroniqueurs.

Hélène Lancey Martel

lundi 2 novembre 2015

▷ La ligne SNCF Vienne Lyon: cauchemar garanti !

Ceci n'est pas une enquête.... car on ne trouve pas d'interlocuteurs! Le chef de gare de Vienne (au demeurant des plus agréables et, des plus serviables) n'a pas le droit de donner d'informations.
M. Levieux (tel est son nom) m'a, gentiment, dit qu'il en parlerait à sa hiérarchie. Mais franchement, ma patience est à bout. Et attention, je suis retraitée. J'ai tout mon temps pour prendre le train, à la différence des quelques 5 000 usagers de Vienne, qui se rendent ou viennent de Lyon, tous les matins, pour travailler ou étudier. Des gens qui n'ont, précisément, pas vraiment de temps à perdre.
A la vérité, le problème est tel que je ne sais pas par quel bout le prendre.

Simplement, j'habite Vienne depuis 1989 (à l'époque, j'étais active et, n'allais à Lyon que pour le plaisir). Mais, déjà à cette époque, il y avait .... des travaux. Et, il fallait déjà, régulièrement, se cogner le car, et, en plus, sans dessertes cadencées.
Le truc hyper-sympa à Vienne, comme à Perrache ou Part Dieu: pas d'abri, pas de de bancs et les super-courants d'air, dans les trois lieux.
A force de nous faire prendre des cars, à Vienne, on a mis, depuis, quelques sièges et des abris, mais avec un arrêt qui est presque plus près de la gare du Péage-de Roussillon que de celle de Vienne (compter 10 mn à pied pour l'arrêt, des guichets jusqu'au lieu de départ des cars).
Un moindre mal, car à Perrache et à Part Dieu, pas de sièges du tout, et des abris aléatoires.
On ne sait pas à qui les Viennois doivent dire merci, mais ils le disent....

Explications toujours aussi vaseuses

... d'être aussi vaseux
Pour ce qui est des travaux: il y a eu la fameuse construction de la Gare Jean Macé (soit dit en passant, la Région Rhône-Alpes est la seule, en France, à avoir construit une gare), qui est, me semble-t-il ,plutôt une réussite à l'arrivée, vu le nombre de personnes qui privilégient cette gare (soit dit en passant, quand même, là aussi on cherche les sièges et, on trouve tous les courants d'air). Mais ne soyons pas médisants, cette gare est vraiment un service en plus, pour nombre de Viennois.
Donc, travaux il y a eu.... et des cars, et des changements d'horaires, etc.
Après quoi, toujours des travaux sur la fameuse ligne. Il est vrai qu'on a mis en place la desserte cadencée. Laquelle, quand il n'y a pas de travaux (c'est rare), fonctionne parfaitement (encore que, si un train a du retard, un autre est supprimé et, qu'un véritable jeu de dominos grippe toute la machine!) . Le problème est qu'il y a, presque tout le temps, des travaux.
Quels travaux ? Alors là, commence le n'importe quoi. Les fameuses tranches qui entrainent, à chaque fois, des changements d'horaires ...et bien sûr la mise en place de cars.
Pendant des années à la SNCF, tel Ponce Pilate, on se lavait les mains: c'est RFF (Réseau Ferré de France) pas la SNCF... jusqu'à la fameuse fusion qui nous a valu une grève interminable dans notre région.

Réparations au double-décimètre?

A quand le bout du tunnel des réparations?
Donc, ce n'est plus maintenant la faute de RFF mais (dixit aux guichets de Vienne) c'est parce que c'est une voie très ancienne!
Depuis le temps qu'elle est en travaux, on nous la répare au centimètre par jour !
Me direz-vous, on devrait s'habituer. Bof ! Au prix de l'abonnement (TCL + train illimités, tout de même plus de 100 euros par mois, et pas de remise pour les seniors) ça faire cher du service.
Car en cette fin 2015, c'est vraiment le pompon ! Travaux différents tous les mois, changements d'horaires avec. Dessertes cadencées: tu parles !
La cerise sur le gâteau, c'est quand même la tranche qui a commencé aujourd'hui.
Tenez-vous bien, les beaux horaires imprimés étaient truffés d'erreurs. A jeter purement et simplement (bonjour les économies !), pour se contenter d'une photocopie recto verso, jusqu'en décembre.

Nouvelle tranche: très mauvais début

Et, en plus, ça a très mal commencé. Premier jour, premier train de l'après-midi à 15h40 à Perrache.....supprimé au dernier moment. Pourquoi ? Comment ? Chance d'être arrivée 5 minutes avant que le car pour Vienne (1 heure de trajet) ne parte à 15h et des plumes. Les retardataires ont du apprécier....
Quant à la jauge du 16h40... elle a du être coton!

Chers usagers, j'attends avec impatience vos infos et vos réactions.

SNCF : on perd ou ... on ne gagne pas
Histoire de montrer que les choses vont en se simplifiant, je dois aller dans trois semaines à Marseille. Et bien, Vienne-Marseille, théoriquement direct par le TER, c'était trop simple. Pour partir et arriver, et repartir et revenir, à des heures décentes, en ce mois de novembre, c'est car jusqu'à Part-Dieu puis TGV. A un TER ou deux directs près.
Vous l'aurez compris: mare de jamais pouvoir compter sur un train, mare d'être mal informé, mare de la SNCF en ce moment (et c'est presque toujours le moment....).
A me faire regretter d'avoir vendu ma voiture au nom, entre autres, des principes vertueux du transport au commun qui pollue moins.... Tu parles, vu le nombre de cars en ce moment !       
     

2 commentaires:

  1. Il est assez insupportable d'être pris en otage, régulièrement, par la SNCF ou ses syndicats

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  2. Je suis totalement d'accord ! Invraisemblable si, en plus, on a une contrainte de correspondance ! Et compte tenu des affichages de dernière minute, des courses en sac pour rejoindre l'autocar, ras-le-bol et coup de gueule !

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